
Si tout le monde a déjà entendu parler de nourriture bio, peu de personnes sont capable de le déterminer exactement. De nos jours, les producteurs ont recours à l’utilisation de ces certifications bio pour influencer leurs achats, mettre en valeur leurs produits, à la fois préserver la santé des consommateurs. Ils se sont astreints à une politique d’équité en vue de développer les aliments sains sur le marché. Par conséquent, cela ne se limite pas à une touche d’impression sur une étiquette : l’agriculteur suit une démarche précise pour obtenir le label bio.
Qu’est-ce que le label biologique?
Sommaire
Utiliser le label bio c’est respecter, pour les biens de l’homme et de la nature, un cahier des charges très strict contrôlé par des organismes spécialisés, de la production à la distribution. Plusieurs entreprises, comme stylbio, l’ont adopté, ce qui confère une qualité supérieure à leurs produits.
Le mode de production biologique protège la biodiversité, puisque la méthode naturelle de traitement adoptée favorise l’environnement; à ce sujet, lisez notre article sur le vinaigre blanc. Son objectif est de mieux respecter le vivant et son entourage.
Ainsi, la certification bio est une signature apposée sur l’emballage d’un produit, qui garantit que celui-ci ne contient aucun adjuvant chimique, ni d’organisme génétiquement modifié.
Afin de l’obtenir, le producteur doit effectuer sa demande auprès d’un organisme certificateur, et se soumet aux règles de conformités qui lui sont imposées.
Les procédures de la certification
La transition
Avant d’être certifié, le demandeur est obligé de respecter une période de conversion en bio de 3 ans de production. Pendant cette phase de transition, il s’est déjà conformé aux réglementations sur l’agriculture biologique, telles que:
- mettre en pratique le principe qu’aucun traitement chimique ne se fasse sur les terres. L’application des fongicides, des insecticides, des boues d’épuration et des engrais synthétiques est disqualifiant ;
- l’interdiction de cultiver des semences génétiquement modifiées (OGM);
- avoir recours au recyclage de déchets de la ferme et l’utilisation d’engrais verts, pour fertiliser le sol ;
- mettre en place une rotation de cultures pour lutter préventivement contre les maladies et éviter l’épuisement du sol ;
- se soumettre à des contrôles réguliers, parfois inopinés ;
- pour ceux qui pratiquent l’élevage, les animaux doivent disposer de parcours en plein air, consommer des aliments naturels, et être soignés sans hormone de croissance, tout en limitant l’usage de médicaments.
Ces 36 mois d’attente sont importants afin de s’assurer que les substances synthétiques persistantes dans le sol, et sur les végétaux, ne se retrouvent plus dans les produits vendus.
Et pendant la transition, le fournisseur n’a pas le droit de faire mention du label bio sur ses produits commercialisés. Par contre, si au bout d’un an il aurait répondu amplement à tous les autres critères de la certification, il aura le droit d’utiliser l’étiquette « transition ».
La certification
Une fois les conditions satisfaites, un inspecteur est dépêché sur place, pour procéder à la vérification de la conformité, et rédiger un compte rendu à l’appui de la demande du producteur.
Le dossier est ensuite examiné par un agent de certification pour déterminer si le demandeur a suivi les règlements pertinents. Celui-ci fait une descente sur terrain, pour vérifier la cohérence de chaque étape de production avec les normes spécifiées dans le cahier des charges homologué. Si tous les critères sont respectés, il prend finalement la décision de délivrer un certificat de conformité biologique à la production qui a fait l’objet d’évaluation. Ce qui permettrait au producteur d’employer le terme et le sceau « biologique » sur ses étiquettes et son système de production.
Après l’obtention du label bio, le titulaire sera sujet à une inspection annuelle. Il préparera lui-même la documentation, suivant les exigences de l’organisme de certification, afin de maintenir sa certification.