Inutile de le répéter, l’année 2020 aura été difficile dans tous les domaines. En matière de tabagisme, elle aura marqué un recul important des tentatives de sevrage. Le mois de novembre, mois sans tabac, a enregistré ses pires scores de participation. Pourtant, paradoxalement, la cigarette électronique, meilleur substitut nicotinique existant, a connu une plutôt bonne année.
La cigarette électronique reconnue comme essentielle
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La première bonne nouvelle de l’année pour la cigarette électronique a eu lieu pendant le premier confinement. Rapidement, le gouvernement l’a inscrite à la liste des produits essentiels. Les magasins spécialisés dans la cigarette électronique ont donc pu rester ouverts et proposer leurs services et leurs produits à leurs clients.
Bien sûr, les vapoteurs sont très nombreux à utiliser des sites spécialisés pour commander en ligne. Même une pièce technique comme un clearomiseur eleaf peut s’acheter les yeux fermés sur Internet. Ainsi, la cigarette électronique et ses pièces font partie des produits tendances vendus sur les sites de dropshipping en France en 2020.
Cependant, se voir reconnue comme un produit essentiel (au même titre que les cigarettes classiques) la cigarette électronique a été un symbole fort. Les acteurs du secteur ont évidemment salué la décision du gouvernement.
Des études soutiennent la cigarette électronique
L’année 2020 a aussi apporté son lot de soutiens scientifiques à la cigarette électronique. Au milieu de l’agitation autour du coronavirus, plusieurs études portant sur la vape et ses conséquences ont été publiées.
D’abord, le lien entre la réussite d’un sevrage tabagique et le recours au vapotage a été une fois de plus souligné.
Ensuite, une étude a aidé à briser un mythe : non, la cigarette électronique ne pousse pas les jeunes vers la cigarette. Pourquoi ?
Parce que les adolescents sont encore majoritaires à préférer la cigarette classique et parce que ceux qui vapotent ont 42 % de chances en moins de devenir des fumeurs du quotidien.
Enfin, il semblerait que face à la covid, il vaille mieux être vapoteur que fumeur (des résultats à nuancer à l’heure actuelle).
La vape va-t-elle souffrir de la crise économique ?
Après une année difficile, c’est l’arrivée d’une crise économique majeure qui s’annonce et que tout le monde redoute.
Dans le secteur de la cigarette électronique, les inquiétudes sont aussi très importantes. D’autant plus importantes que le secteur n’est pas très apprécié par les gouvernements qui se succèdent, trop souvent associé au tabagisme classique.
Néanmoins, les professionnels de la cigarette électronique espèrent qu’une crise fera réaliser au gouvernement le rôle économique majeur et national que joue la cigarette électronique. Ce serait donc une erreur de l’abandonner aux cigarettiers spécialistes de l’évasion fiscale et de la délocalisation.