
Depuis le 16 mars et l’annonce du Président de la République Emmanuel Macron sur les mesures de confinement les plus strictes, ce sont bel et bien les entreprises qui sont les plus lourdement impactées. Pour autant, le gouvernement accorde de nombreuses aides et indemnités journalières aux TPME (Très Petites et Moyennes Entreprises). L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) est également une solution de recours afin de limiter l’impact économique engendré par l’épidémie du Cvid-19.
Les aides gouvernementales accordées aux entrepreneurs
À la suite des effets d’annonce, respectivement les 16 mars et 23 mars 2020, les mesures de confinement pour faire face à la propagation de l’épidémie Covid-19 impactent tout particulièrement les entrepreneurs. Ce sont plus précisément les Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) qui voient leur économie locale bloquée. Plus aucune rentrée d’argent, sauf conditions particulières accordées par le gouvernement, et des employés placés en chômage partiel.
Alors pour faire face à cette crise économique destinée à être limitée dans le temps, les aides de l’État sont nombreuses. Et bien que le micro-crédit reste l’une des solutions privilégiées des entrepreneurs, voici quelques-unes des prestations auxquelles vous pourriez souscrire :
- Chômage partiel : 84% du salaire net de tout employé placé en chômage est pris en considération par l’État
- Indemnités journalières : Pour les travailleurs indépendants, auto-entrepreneurs et salariés en arrêt maladie, une indemnité journalière est reversée par l’état et pouvant atteindre 1 500€/mois
- Suspension de loyer : Le gouvernement a ouvert la possibilité de suspendre le versement des loyers pour tous locaux commerciaux ou sites locatifs destinés à une activité d’entreprise.
- Suspension des charges : Les entrepreneurs déclarant habituellement leurs chiffres d’affaires trimestriels ont la possibilité de repousser l’échéance au trimestre suivant.
Au cours de la dernière Assemblée Nationale, qui s’est tenue le vendredi 17 avril, les aides d’État reversées aux petites entreprises ou de taille intermédiaire représentent une enveloppe budgétaire de 110 milliards d’euros. L’aide au chômage partiel représente à elle-seule 24 milliards d’euros.
L’Adie s’engage aussi
Pour tous les entrepreneurs notamment des TPME, l’État n’est pas la seule solution de recours pour éviter le dépôt de bilan. Les associations de financement et de micro-crédits s’engagent tout autant pour éviter une catastrophe économique d’ampleur.
L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) est notamment l’une des plus sollicitées par les entrepreneurs. À l’aube de la crise liée au Coronavirus, c’est un fond solidaire d’un million d’euros qui a été enclenché à l’échelle nationale pour subvenir en urgence aux difficultés de financement des entreprises les plus touchées. L’association, de concert avec la FNAM (Fédération nationale des associations de micro-crédit), annonce également un report de toutes les échéances sur les prêts en cours, mais également sur les prêts de secours mis en place depuis le 16 mars 2020.
Dans la continuité de l’Assemblée Nationale qui s’est réunie le vendredi 17 avril 2020, le directeur de l’Adie, Abderrahmane Salhi, annonce mettre en place un nouveau plan d’aide auprès des entreprises françaises, avec toujours le levier de prêts de secours, mais des échéances qui pourront courir sur les 24 prochains mois. Une initiative proposée aussi bien aux entreprises en grandes difficultés qu’aux entreprises qui se créent.